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Au temps des chevaliers : Meurtre à la cathédrale

Publié le par annepaingault



Accroche :Cet ouvrage pour la jeunesse nous transporte à Amiens en l'an 1244, au temps de la construction de la cathédrale, des alchimistes et des saltimbanques. En ce mois de décembre 1244, il se passe des choses étranges autour du chantier de construction de la cathédrale d’Amiens : des assassinats, des disparitions soudaines... Le jeune Amaury, qui a été choisi pour sculpter la statue du Beau Dieu qui ornera le portail central, rencontre un personnage mystérieux qui se propose de lui servir de modèle. Cet homme semble tout savoir, mais ne veut rien dire. Amaury décide de mener sa propre enquête... Un roman haletant qui vous transportera au cœur du Moyen Age

Deux personnages sympathiques :

Amaury : Il est le héros de l’histoire. Amaury Lasnier est le fils d’Adam Lasnier, sa mère est décédée. Il est sculpteur et doit sculpter la statue du Beau Dieu. Il est jeune mais on ne connaît pas son âge, mince. Il porte un garde corps au-dessus de son surcot (surcot =une longue tunique). Il est sympathique et très courageux. Il aime Lisa depuis qu’il l’a croisée dans les rues. Son meilleur ami se nomme Eustache.

Eustache : C’est le meilleur ami d’Amaury. Il est jeune aux cheveux blonds et bouclés, ses yeux sont bleus et il porte un luth en bandoulière. Il est un genre de troubadour. Eustache aime Adèle, il la connaît depuis son enfance.

Extrait choisi :
"- Voyons, il y a un lépreux sous les voûtes de la cathédrale... il y en a un autre, qu'on retrouve noyé dans la rivière, mais c'est un faux lépreux et... un vrai jongleur. C'est peut être le même que le premier... et puis il y a mon modèle, qui est lui aussi un faux lépreux, ou Dieu sait quoi! Et voilà encore un jongleur, ou du moins, un montreur d'ours, qui trafique je ne sais quoi avec un apothicaire qui est aussi alchimiste et qui lui-même échange des pierres avec Hugues de Cressy. Mais peut être Hugues de Cressy ne sait-il pas que l'apothicaire est un alchimiste. Non, reprenons au début : il y avait cette pierre évidée dans la voûte... […] elle a pu contenir des pierres, ou de l'argent... et puis il y a Lisa... Lisa..."



 
                              Martine Pouchain

Martine Pouchain est née à Amiens où elle passe toute son enfance et son adolescence, dans un milieu qui ne la prédispose pas précisément à devenir écrivain. En effet, sa famille, évoluant pour partie dans l’artisanat du bâtiment, et pour l’autre partie, dans l’agriculture, n’est guère encline à encourager une aptitude pour l’écriture qui lui semble peu apte à offrir une sécurité pécuniaire.
D’un naturel rêveur et dotée de peu d’appétit pour les études, excepté les cours de français où elle se montre souvent brillante –rédigeant même à l’occasion les rédactions de ses camarades moins douées–, Martine Pouchain s’empresse donc de voler de ses propres ailes sitôt le bac obtenu. Son insouciance «cigalesque» la mène à occuper divers emplois sans grand intérêt, la fait déménager plusieurs fois et tenter bien des expériences, avant que le désir d’écrire ne revienne s’imposer comme une évidence.
Là encore, elle s’essaie à plusieurs genres et, en particulier, au scénario d'un long métrage qui va la conduire à explorer l’époque médiévale. Un jour, elle imagine les aventures d’un bouffon étrange et facétieux. Un producteur de cinéma lui achète son histoire (non encore montée à ce jour). Et le sort en est jeté. Au diable la certitude et les salaires confortables et vive l’aventure périlleuse des droits d’auteur!

Martine Pouchain n’envisage pas d’écrire sans avoir la possibilité d’instiller, ici ou là, quelques graines de sagesse, qu’à son gré on prend ou on laisse. Qu’il s’agisse d’une comédie contemporaine, d’une aventure médiévale, ou d’un roman policier, elle s’efforce toujours d’y mêler humanisme, amour forcené de la vie et de l’humain et, surtout, élan vers notre propre vérité qui doit s’affranchir de la peur d’être rejeté. Son enfance porte probablement les germes de ce défi : quels que soient les apparents obstacles, on peut devenir ce qu’on souhaite devenir, et il n’est jamais trop tard!
Ses loisirs la portent évidemment vers le cinéma, avec une véritable passion pour Charlie Chaplin, et une vénération particulière pour l’univers de Capra, Hitchcock, Mankiewicz et Spielberg.
Dans le domaine littéraire, Gide, Ionesco, Nietzsche, Giono et Maeterlinck ont contribué à renforcer sa pensée et à fortifier sa vocation. Elle a, bien entendu, l’intention de continuer à écrire pour le cinéma qui lui semble être un support inévitable en cette époque dominée par l’image.

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