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AU GUI L'AN NEUF .....MOYEN AGE

Publié le par annepaingault


    Une expression du Moyen-Age : "Au gui l'An neuf"

 trouvées pour vous ,ces recherches, faites par autrui !

             L'expression Gui l'an neuf vient de
O Ghel an Heu qui signifie Que le blé lève.
 
                                                    



Au cours de la cueillette du gui,
le sixième jour de la Lune,
 le druide vêtu de blanc clamait : " O Ghel an Heu " ,

car le solstice d’hiver est le temps où le soleil va renaître - et la nature avec lui - symbolisée ici par le grain de blé.
Cette expression celtique a donné au Moyen Age, le célèbre
 " Au gui l’an neuf! ".

Expression d’ailleurs répétée jadis par les enfants pauvres qui allaient frapper à la porte des gens aisés le jour de l’an pour obtenir quelque aumône.

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Le gui,  suspendu aux lustres ou au-dessus d'une porte
fait partie de l'ornement.


A Noël, et particulièrement le Jour de l'an à minuit précisément,
la tradition veut que l'on s'embrasse sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie. Cette coutume a plusieurs origines :

Pour les Druides, cette plante était sacrée en raison de ses propriétés soi-disant miraculeuses (guérison, protection contre toutes sortes de maux et contre les méfaits de la sorcellerie).
donc :
 " Pour célébrer l’An nouveau, vêtus de blanc et à l’aide d’une serpe d’or, les druides coupaient le gui (symbole de l’immortalité) sur les chênes sacrés… Les fruits ne devant pas toucher le sol, les druides les récoltaient dans des grands draps blancs. Aux cris de la formule « Au gui l’An neuf » ils offraient pour souhaiter prospérité et longue vie, une branche de gui aux participants de la cérémonie de l’An nouveau, formule reprise au Moyen-Age et remplacée ensuite par « Bon An, mal An, Dieu soit céans » (dans la maison) Des feuilles de gui réduites en poudre et portées dans un petit sac autour du cou sont un puissant protecteur contre les maléfices!!!!!"

 
N’oublions pas que sous les Mérovingiens l’année commençait le premier mars, et que pendant tout le moyen-age le jour de l’An coïncidait avec le jour de Pâques.
Il faudra attendre 1564 pour que Charles X impose le premier janvier comme premier jour de l’année.
 En 1582, le Pape Grégoire XIII instaura le calendrier grégorien, celui que nous utilisons encore…
La coutume des étrennes remonte elle à l’époque romaine.
S’embrasser le jour de l’An, à minuit précisément, porte bonheur (heur=chance)


                                                   Illustration d'une carte postale de 1886

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