LA FETE DES LUMIERES : LYON ET AILLEURS .....ce weekend

Hanouka, Dipavali, CE week-end à Lyon
A chacun sessions illuminations,en

En novembre et décembre, trois pays célèbrent
la victoire de la lumière sur les ténèbres :
 Israël,
 l'Inde 
la France
s'illuminent en plein cœur de l'hiver.
 

Trois fêtes des Lumières sont célébrées chaque année dans le monde, et sans doute existe-t-il d'autres sociétés moins connues qui possèdent cette tradition. Leur pérennité témoigne de l'universalité du symbole que représente la victoire du bien sur le mal, de la lumière sur les ténèbres, le désir du jour au cœur de la nuit.

Les Illuminations du 8 décembre à Lyon

                
                     Voici une des rares traditions de cette ampleur s'étant toujours exclusivement limitée à une seule ville. C'est une fête relativement récente puisqu'elle s'est définitivement organisée au XIXe siècle. Son origine remonte cependant à 1643, année où la peste ravageait le sud de la France et où fut construite la basilique de Fourvières. Les échevins de Lyon, le prévôt des marchands et les notables firent le vœu de consacrer une fête à la Vierge si la ville était épargnée par l'épidémie.
Pour aider leurs prières à monter vers le Ciel, les Lyonnais allumèrent des cierges dans leur maison, et la peste s'arrêta aux portes de la cité. La date du 8 décembre ne fut instituée qu'en 1852, date de l'inauguration de la statue de la Vierge Marie tout en haut de la colline de Fourvières.
 
Le 8 décembre correspondait au jour de l'Immaculée Conception.

                Chaque année, les Lyonnais rallument leur bougie ou leur petite lampe qu'ils placent sur le rebord de leurs fenêtres. La ville est transfigurée, et depuis quelques années, cette fête religieuse est devenue une véritable attraction touristique, avec des spectacles de rue, l'illumination des monuments et de la place Bellecour, des décorations urbaines majestueuses.

                   Hanouka (ou Hanoucca), la fête des Lumières des Juifs

 C'était il y a quelques jours  

              En décembre, les Juifs fêtent eux aussi la lumière, en souvenir d'un épisode de l'histoire d'Israël. Au IIe siècle avant Jésus-Christ, la Judée était entre les mains d'Antochius, général successeur d'Alexandre le Grand.
 Le temple de Jérusalem avait été profané, et le culte hébraïque soumis à une hellénisation tyrannique. Judas Macchabée, à la tête de rebelles juifs, reconquit Jérusalem en - 165. Ce fut une victoire aussi bien militaire que religieuse, où beaucoup perdirent la vie, y compris Judas Macchabée. Pour la petite histoire, c'est du nom de ce chef israélite que vient le mot « macchabée » pour désigner un cadavre. Pour célébrer la reconquête du temple, le chandelier à sept branches fut allumé pour reconsacrer le temple et le récipient d'huile pour alimenter les flammes fut miraculeusement rempli durant huit jours.

                  Aujourd'hui encore, le chandelier (à 8 branches + une 9e pour veiller sur les autres désormais) est allumé à raison d'une bougie par jour pendant une semaine, et des prières spécifiques accompagnent chacune des journées d'illuminations. Repas de fête et échanges de cadeaux font partie de la tradition, rappelant par bien des aspects la fête de Noël. La fête de Hanouka se déroule durant le mois de Kislev, entre novembre et décembre. Hanouka rappelle la victoire de la lumière de la Torah sur le monde païen et a fortement mis l'accent sur le miracle de la fiole d'huile miraculeusement remplie. 
                               Le Diwali (Divali ou Dipavali), le Noël indien

 
              Célébrée au cours de la nuit la plus sombre de l'année, Divali représente la victoire de la lumière sur les ténèbres, le triomphe du bien sur le mal, de la domination de la Vérité sur le mensonge. Divali vient du mot sanskrit divapali, signifiant rangée de lumière. Diwali est une fête très importante pour les hindous et peut être comparée au Noël occidental. 

Divali célèbre la victoire de Rama sur le démon Ravana qui avait enlevé son épouse Sita. Avec l'aide de son frère Lakshmana et du dieu singe Hanuman, Rama put retrouver Sita. Leur épopée est racontée dans le Ramayana. La légende raconte qu'à leur retour au royaume d'Ayodhya, il faisait nuit. Pour qu'ils retrouvent leur chemin, les villageois déposèrent des lampes à huiles sur le bords des routes.

Dans l'ouest de l'Inde, on fête à cette occasion Ganesha et Lakshmi, la déesse de la prospérité. Lors de sa cinquième incarnation, Vishnu, sous la forme de Vamana, reprit possession de la Terre, de l'Océan et des Cieux, dont Bali avait obtenu la souveraineté. Le dieu libéra les prisonniers parmi lesquels se trouvaient Ganesh et Lakshmi.

Dans le sud de l'Inde, on fête Krishna, vainqueur du démon Naraksura.

Les Sikhs célèbrent aussi Divali car c'est le jour de la libération de leur gourou Hargovind Singh, de même que les jaïns qui fêtent la libération de Mahavira.
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                  C’est la fête de la lumière, de la joie et du bonheur pour tous, une des plus importantes dans la tradition indienne. Fêter Divali, c’est prendre le parti de la lumière contre les ténèbres, de la connaissance contre l’ignorance, du bien contre le mal. Divali, ou Deepavali, vient de deux mots hindis: “deepa” qui signifie lumière, et “avali”, rangée. Ce qui décrit bien le spectacle merveilleux que nous avons sous les yeux. Toutes ces lumières sont censés guider la déesse Luckshmi qui vient apporter sur terre richesse, chance et développement de l’esprit.

                   Ce que les touristes ne savent pas forcément, c’est que pendant les jours qui ont précédé, les familles hindoues se sont mises au travail pour nettoyer soigneusement leur maison. Elles ont décoré le sol avec des poudres de couleur qui remplissent des motifs sacrés: les rangolis. Elles ont préparé de bons petits plats et ont emballé avec un grand soin gâteaux et friandises qu’elles distribueront à leur famille, aux amis et voisins, mais aussi aux touristes de passage. Car la symbolique de Divali prend tout son sens dans le partage et l’offrande de ces gâteaux, autant de gestes faits en signe de paix et d’amour. Les hommes se sont fait tailler sur mesure un costume à la mode hindoue traditionnelle et ont offert un nouveau sari chatoyant à leur épouse. Il faut bien marquer le coup!

                      On a enduit le front des enfants d’une poudre vermeille. Dans les cours, des hommes et des femmes sont assis et chantent des Mantras. Des autels sont dressés et décorés de fleurs, de fruits et de friandises en offrande aux dieux.