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Correction - grammaire - rappels

Publié le par annepaingault




Phrase simple et phrase complexe : introduction et rappel

Quelques questions pour commencer :

 

Comment différencier phrase simple et phrase complexe ?

Réponse : une phrase simple contient un seul verbe conjugué.

Une phrase complexe contient plusieurs verbes conjugués.

 

Quels sont les différents liens (entre les propositions) dans la phrase complexe ? ou: les différents "enchâssements"

Réponse : la juxtaposition, la coordination et la subordination.

 

Quelle différence y a-t-il entre coordination et subordination ?

Réponse : la coordination permet de relier des mots ou groupes de mots de même valeur.

La subordination permet de relier des mots ou groupes de mots qui n’ont pas la même valeur.

La subordination et la coordination

La coordination et la subordination sont deux moyens grammaticaux pour construire des phrases complexes. Il existe aussi la juxtaposition, mais l’important est de ne pas confondre les deux premières.

 

La coordination relie deux éléments égaux.

Exemple : «  L'opéra est beau et le quartier de l'Opéra est vaste »

Il y a dans cet exemple deux groupes de même nature : « L'opéra est beau» « le quartier de l'Opéra est vaste »

Ces deux groupes égaux sont reliés par la conjonction de coordination : « et ».

 

La subordination relie deux éléments inégaux.

Exemple : « Je vois un homme de la sécurité qui contrôle un touriste. »

La première proposition : « je vois un homme de la sécurité » peut très bien exister toute seule, mais pas la deuxième « contrôle un touriste ».

On appelle « proposition principale » la première proposition.

On appelle « proposition subordonnée » la deuxième proposition, parce qu’elle « se subordonne » à la première, c’est-à-dire qu’elle dépend de la première pour exister.

Le lien qui sert à relier les deux propositions s’appelle soit « pronom relatif », soit « conjonction de subordination », selon la nature de la subordonnée. Ici, c’est le pronom relatif « qui ».



RAPPELS sur le pronom relatif:

Les pronoms relatifs

Les pronoms relatifs sont des outils grammaticaux qui permettent de relier une PSR à la proposition dont elle dépend, à savoir la proposition principale (PP).

Il existe des pronoms relatifs simples et des pronoms relatifs composés.

 

Formes Simples

qui, que, quoi, dont, où

Formes Composées

Masculin

Féminin

lequel
duquel
auquel

lesquels
desquels
auxquels

laquelle
de laquelle
à laquelle

lesquelles
desquelles
auxquelles

         

 

 

Bilan : le pronom relatif est avant tout un pronom, c’est-à-dire qu’il remplace un nom (ici, l’antécédent). Comme tout pronom, il a une fonction grammaticale à l’intérieur de la PSR.

Pour trouver la fonction d’un pronom relatif, il faut déjà le trouver (en première place de la PSR). Attention aux pronoms relatifs composés ! Ensuite, il faut observer la PSR et la fonction de chaque mot à l’intérieur de celle-ci. Le pronom relatif doit répondre à une question par rapport au verbe. (qui ? quoi ? = fonction COD ;  de qui ? de quoi ?... = fonction COI ; etc.)

 

Exemple : « [Je vois les fleurs] [que] [Sachka achète]. »

PSR = que Sachka achète

Sujet du verbe dans la PSR : Sachka

COD du verbe « achète » dans la PSR : que (reprenant lui-même « les fleurs »), puisqu’on pose la question : Sachka achète quoi ? Réponse : les fleurs.




Fiche bilan : Proposition / PS / PSR / PSC
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Une Proposition : 
= une PHRASE


 

Conseil : comment faire pour trouver une proposition ?


Il faut commencer par trouver le verbe conjugué, sachant qu’à chaque verbe conjugué correspond une proposition.  Toute proposition forme ce que l’on appelle « une unité de sens » (c'est-à-dire un sens complet).
 ex  :  2V erbes = 2 propositions
 Ensuite il faut rechercher les conneteurs (ou "outils grammaticaux) qui relient les propositions entre elles.

 
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Proposition subordonnée :
proposition qui dépend d’une autre, appelée « proposition principale ».

 

Ex. « Il ne fera jamais cela si on ne le lui dit pas. »

Ø  Il ne fera jamais cela : proposition 1 (verbe conjugué : fera)

Ø  Si on ne le lui dit pas : proposition 2 (verbe conjugué : dit)

Ø  On constate que la proposition 2 dépend de la première (elle ne peut pas exister sans elle). C’est donc une proposition subordonnée. Elle se subordonne à la première.

L'outil, le connecteur qui relie les 2 propositions, ici = SI  

Remarque 1 : la subordonnée n’existe que par rapport à la principale. Il ne peut pas y avoir de proposition subordonnée sans proposition principale.

Remarque 2 : une proposition seule s’appelle une proposition indépendante.

Remarque 3 : on verra qu’il existe plusieurs types de relatives.

 

Conseil : pour trouver une subordonnée :

Il faut bien relever les différentes propositions. Il faut ensuite voir si une proposition dépend d’une autre (du point de vue du sens, c’est toujours possible). S’il y a un lien entre les propositions (si une proposition ne peut pas exister sans l’autre), on est face à des propositions dont une est la principale et l’autre (ou les autres) est (ou sont) la (les) subordonnée(s).

 

Proposition subordonnée relative (PSR) :
proposition qui a pour fonction de compléter un nom ou un groupe nominal, appelé « antécédent ».
Introduite par un pronom relatif.
 

Ex. « Le livre que j’ai lu est excellent. »

Ø  Le livre est excellent : proposition principale


Ø
  Que j’ai lu : proposition subordonnée relative,
introduite par le pronom relatif
que
et
fonction complément de l’antécédent
livre.

 

Conseil : comment trouver une relative ?


Après avoir trouvé les différentes propositions dans la phrase, il faut se demander si la subordonnée complète un nom ou pas. Généralement, la relative vient directement après le nom. Il est donc facile de la reconnaître.

Pour bien reconnaître les relatives, il convient de bien connaître la liste des pronoms relatifs également.

 

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Proposition subordonnée conjonctive (PSC) : proposition qui complète un verbe. Elle est introduite par un mot subordonnant (ou conjonction de subordination) (le plus souvent que) et vient, le plus souvent, directement après le verbe.

 

Ex. « Il faut que tu viennes. »

Ø  Il faut : proposition principale

Ø  Que tu viennes : proposition conjonctive, qui complète le verbe faut.

 

Remarque : on verra qu’il existe plusieurs types de conjonctives et que les conjonctives ont plusieurs fonctions.

 

Conseil : comment reconnaître une conjonctive ?


Après avoir trouvé les différentes propositions dans la phrase, il faut voir si la subordonnée complète un verbe ou non. Généralement, la conjonctive vient directement après le verbe. Il est donc facile de la reconnaître.

Pour bien reconnaître les conjonctives, il convient de bien connaître la liste des conjonctions de subordination également.


                                  Plus clair, je ne peux pas !

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