No pasaràn, le jeu de Christian Lehmann

GENRE: roman fantastique
THEMES : identité, jeu vidéo, guerre, violence, fascisme, adolescence

  Un livre dérangeant, presque gothique...
Un livre dont on se souvient bien longtemps encore après l'avoir reposé...

Un roman idéal pour (re)donner goût à la lecture aux  adolescents réticents.
No pasaràn, le jeu traite des jeux vidéos, de leurs dangers et d'Histoire. Plongé dans une course infernale où l'ordinateur, soudain ,devient notre pire ennemi, on frémit avec les personnages de cette histoire trépidante et on ressort  différent ...assagi,?  il faut l'espérer!


Thierry , Eric et Andreas, au cours d'un voyage scolaire dans Londres, échappent à l'attention de leurs professeurs pour se précipiter dans un magasin de jeux vidéos.


" Ils n'auraient jamais dû trouver la boutique. Thierry avait mal recopié l'adresse, griffonnant quelques lignes presque illisibles sur le dos d'un ticket du métro londonien, sans savoir qu'arrivés à destination, le préposé au guichet le leur confisquerait. A la sortie de l'escalator, ils s'étaient retrouvés coincés tous les trois dans la foule agglutinée devant le portillon :
- Il faut donner le ticket ! avait crié Andreas. Je t'avais bien dit de le noter ailleurs ! T'es vraiment trop con !
Tandis qu'Andreas insultait Thierry, Eric en avait profité pour mémoriser l'adresse : Games Frenzy ! 125, Upper Tollington Court Road." 



 Ils ne résistent  pas à la tentation   Mais là, Tout bascule !
et

L'histoire s'emballe vite,

   Accroche de  tiré de Chapitre.com

"Thierry et Eric n'avaient jamais fait attention à cet insigne sur le blouson de leur copain Andreas, une décoration métallique parmi beaucoup d'autres. Jusqu'au jour où, dans une boutique de jeux, le vendeur avait pointé l'index vers l'insigne et s'était mis en colère. C'était un vieil homme. Il s'était mis à crier, il était livide. Ensuite, il leur avait donné le jeu. En fait, il leur avait ordonné d'y jouer. Il n'y avait rien sur la boîte. A l'intérieur, une simple disquette, même pas un CD-Rom. Et pourtant, ce qu'ils voyaient sur l'écran de l'ordinateur ne ressemblait à rien de ce qu'ils auraient osé imaginer. "Choisissez votre mode de jeu", dit la voix. Mais il ne s'agissait pas vraiment d'un jeu. Il s'agissait plutôt d'un passeport pour l'enfer. " et lorsque le virtuel l'emporte sur le réel, Eric et Thierry, adolescents insouciants,  deviennent des victimes terrorisées."



No pasaràn, le jeu est un roman contre la guerre, les jeux vidéos et le fascime.
Il incite les adolescents à réfléchir
 sur la dangerosité des jeux vidéos
et 
sur
l'emprise que les jeux de rôle en ligne peuvent avoir sur les comportements sociaux.
Il renvoie à des périodes historiques
comme
 la guerre de 14-18
et
la guerre d'Espagne ( Guernica).


Il est conseillé aux adolescents de fin de collège ( 4ème/3ème) ou  du début du lycée.

" Ils n'auraient jamais dû trouver la boutique. Thierry avait mal recopié l'adresse, griffonnant quelques lignes presque illisibles sur le dos d'un ticket du métro londonien, sans savoir qu'arrivés à destination, le préposé au guichet le leur confisquerait. A la sortie de l'escalator, ils s'étaient retrouvés coincés tous les trois dans la foule agglutinée devant le portillon :
- Il faut donner le ticket ! avait crié Andreas. Je t'avais bien dit de le noter ailleurs ! T'es vraiment trop con !
Tandis qu'Andreas insultait Thierry, Eric en avait profité pour mémoriser l'adresse : Games Frenzy ! 125, Upper Tollington Court Road."

PROLONGEMENTS

La boutique du vieux chinois de Jacques Vénuleth

L’histoire sans fin de Michael Ende

 Christian Lehmann. L’auteur est très éclectique : il écrit des polars, des livres pour la  jeunesse et même des scénarios de jeu de rôle

Christian Lehmann, né en 1958, a commencé à raconter des histoires vers l'âge de sept ans. A seize ans, alors que ses professeurs le destinaient vers les études de lettres, il débute des études de médecine. Mais le contact avec la souffrance et la dignité des hommes le pousse, sans qu'il le réalise, vers l 'écriture. De 1982 à 1986 il s'installe comme médecin généraliste. Après le succès de son premier roman "La folie Kennaway", il écrit pour la jeunesse, tout en menant une carrière de journaliste et de médecin.