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demain jeudi 19 janvier: film à ne pas rater : la liste SCHINDLER

Publié le par annepaingault

Réalisé par Steven Spielberg Avec Liam Neeson, Ben Kingsley, Ralph Fiennes, plus Titre original : Schindler's List Long-métrage américain. Genre : Historique, Drame, Guerre, 

 Durée : 3h15 min

Année de production : 1993

Distributeur : United International Pictures (UIP)

 

Liam Neeson (La liste de Schindler) 


Synopsis : Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les
troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau.

 À l’automne 1939, les Allemands, victorieux de la Pologne, regroupent les Juifs dans des ghettos, comptant s’en servir comme main d’œuvre à bon marché, en attendant de les exterminer.

Industriel joueur, bon vivant et coureur de jupons, Oskar Schindler entend utiliser son sens des affaires et ses amitiés au sein du Parti nazi pour profiter de cette situation et faire rapidement fortune.

Conseillé par le comptable Itzhak Stern, il obtient de la communauté juive les capitaux nécessaires au rachat d’une fabrique de casseroles que, nécessité aidant, il convertira plus tard en usine d’armements. Les denrées de luxe que lui procure Poldek Pfefferberg, un artiste du marché noir, lui servent à soutirer aux autorités allemandes toutes les autorisations et dérogations nécessaires. Bientôt, l’usine de Schindler, qui n’emploie plus que des Juifs, est connue comme une sorte de havre où ces derniers peuvent, pendant un certain temps, espérer échapper au massacre.

Mais la menace se précise. À côté de l’usine, un camp de travaux forcés est dirigé par le commandant SS Amon Goeth, un psychopathe qui s’amuse à tirer sur les prisonniers.

En mars 1943, Schindler assiste, impuissant, à la liquidation du ghetto de Cracovie. Dès lors, il fera tout pour sauver non seulement «ses» Juifs, mais bien d’autres encore, comme Helen Hirsch, qu’il gagne aux cartes contre Goeth. Sa fortune servira à racheter un par un 1100 ouvriers et à les transférer dans une nouvelle usine en Tchécoslovaquie, où ils fabriqueront des obus volontairement inutilisables.

Lorsque l’Allemagne sera enfin vaincue, Schindler devra, en tant que «criminel de guerre», prendre la fuite avec sa femme Emilie. Mais tous les Juifs qu’il a réussi à sauver, ainsi que leurs descendants, ne l’oublieront jamais.


En 1993, les acteurs du film et les “Juifs de Schindler” rescapés lui rendent hommage sur sa tombe.

http://www.cineclubdecaen.com/realisat/spielberg/listedeschindler.htm





Magique ......vraiment bouleversant

 

Critique interessante :



La liste de Schindler

Critique Films : La liste de Schindler par Kassad -

"La liste de Schindler est presque impossible à critiquer du simple point de vue cinématographique. Parfois l'histoire est simplement trop forte. On pourrait dire, justement, que c'est une partie du génie de Spielberg de ne pas en avoir trop fait, mais devant la puissance d'un tel récit ce genre de considérations est balayé. La liste de Schindler est un des films les plus forts que j'ai vu à ce jour. Ce n'est pas "un film de plus" sur l'hollocauste. Aussi incroyable que cela puisse paraître cette histoire est vraie, elle embrasse l'humanité toute entière du pire au meilleur.

Oskar Schindler est un opportuniste, un professionel du trafic d'influences : il traine dans les boîtes avec les officiers allemands, n'hésite pas a employer des juifs sous-payés pour agrandir sa fortune, joue et boit plus que de raison, porte fièrement l'emblême du parti nazi a la boutonnière. Profitant de la guerre pour faire fortune en travaillant avec l'armée il n'a aucun scrupules.

Oskar Schindler est un mystère, un défi à la raison et à la folie humaine. Il a dépensé toute sa fortune pour sauver des juifs à une époque où le simple fait de leur parler était risqué. Il est celui qui a réussi à faire sortir 300 femmes d'Auschwitz, le seul convoi ayant jamais quitté ce camp d'extermination. Il est celui qui a construit une usine d'armement de laquelle aucune munition utilisable n'est jamais sortie.

La puissance de cette histoire est au delà des mots et c'est toute l'intelligence de Spieblerg que de l'avoir compris. Les rapports entre Itzhak Stern, le comptable, et Oskar Schindler sont extraordinaires de sobriété et de subtilité. Au début Schindler ne s'intéresse qu'à faire fortune, à la fin il ne cherche plus qu'à sauver des vies. Stern n'est jamais dupe, ni au début ni à la fin, et pourtant jamais ils n'abordent le sujet clairement : il n'y a effectivement rien à dire. Tout est clair, limpide.

Le film est long (3h15) et la transformation progressive de Schindler est suggérée plus que proclamée. On voit même Schindler essayer de se convaincre qu'il n'a jamais voulu être un bienfaiteur. Notamment quand il fait reproche à Stern de lui avoir amené un ouvrier qui n'ayant plus qu'un bras voulait témoigner sa gratitude à Schindler de l'employer et donc de lui sauver la vie. En fait Schindler fait le contraire de ce qu'il dit, de ce qu'il représente. C'est à vous de voir, de juger par ses actes.

"Celui qui sauve une vie, sauve le monde entier".

La liste de Schindler ne va pas vous expliquer pourquoi le bien et le mal. Ce film montre que le bien peut se dresser face au mal et lui résister alors même que c'est inimaginable.

Oskar Schindler n'a pas fait que sauver "ses juifs",

il a sauvé notre espoir en l'humanité."

   Un nouveau monde est à inventer après ces horreurs de la seconde guerre mondiale. Et si Oskar Schindler nous inspirait pour cette reconstruction ? "

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